Monday, November 13, 2006


Autrefois, ce village, avant de devenir Quévy-le-Petit, s’appelait Kevi . Ce village groupait plusieurs seigneuries dont la principale était le siège d’une des douze pairies du Hainaut . Quévy présente un blason: "de sable au chef d’or"

Situation géographique de la seigneurie

Commune de la province de Hainaut, située sur la route de Mons à Maubeuge (France), à 11,5 km de Mons, à 9 km de Pâturages (Colfontaine depuis la fusion ). Au départ Quévy-le-Petit a précédé Quévy-le-Grand dont il n’est séparé que de 1,5 km. Ce Quévy-le-Grand est situé à une altitude de 107 m au seuil de son église pour 110m pour Quévy-le-Petit . Tout le village a une superficie totale de 1966 ha dont 962 pour Quévy-le-Petit.

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Histoire de Goegnies-Chaussée. (info:http://www.quevy.be/fr/index.php )

Véritable commune franco-belge, la route n'est qu'un prétexte à traverser.L'animation de son marché du mardi, la multitude de ses cafés et restaurants en font un point de rendez-vous pour bien des citadins.
Des manuscrits anciens attestent l'existence du village au XII siècle, dont la cure relevait de l'Abbaye de Liessies, et qui s'est organisé le log de la chaussée de Brunehault de Bavay à Tongres. Au XIVe siècle le village relève du duché de Havré près de Mons, tandis que la ferme de Monbenson appartient à l'abbaye d'Hautmont.
Le fief de Gontreuil fut cédé à la France par Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780) fille de Charles VI, lors du traité de Bruxelles en 1779. Le château reconstruit au XIXe siècle qui se trouve au milieu d'un grand parc à l'anglaise, fut au cours de l'invasion de 1793, le quartier général du prince d'Orange qui devint par la suite roi des Pays-Bas.
Il est aujourd'hui la propriété de la famille d'Hendecourt. La terre de Rogeries quant à elle se trouvait dans un des plus anciens lieux habités du Canton près de la voie romaine elle existait déjà en 1195 et appartenait depuis l'an 1300 jusqu'en 1717 ainsi que le château à la famille de Gottignies.
Ses abords renfermaient de vieux débris de poterie et de tuiles de la période romaine. Au XVIIIe siècle, un tombeau en pierre de taille et un grand nombre de médailles anciennes ont été découverts. La ferme de Roteleux, propriété de la commune de Bersillies jusqu'à la Révolution appartenait aussi au Chapitre de Ste Aldegonde de Maubeuge.
Le 23 mars 1820 par le traité des Limites signé à Courtrai, le village est partagé en deux entre la France et la Hollande, puis la Belgique. Aujourd'hui, la commune conserve encore ce statut particulier et les financements et travaux de l'église sont assumés aux deux tiers par la France et à un tiers par la Belgique. Ce régime singulier fonctionne à la satisfaction de tous les habitants.
L'église primitive est remplacée en 1843 par un bâtiment moderne qui contient une Adoration des Bergers de l'école de Rubens dans un cadre d'époque Louis XIII. Certains spécialistes pensent que cette toile pourrait provenir de l'atelier d'Abraham Janssens, imitateur de Rubens. D'autre part, la chaire de vérité du XVIIIe siècle a été donnée à la paroisse par la famille des comtes de Gontreuil.
On remarque au milieu de la place un magnifique chêne, c'est un arbre de la liberté planté en 1789. La partie franco-belge du village a été le 3 septembre 1944 le théâtre de la destruction massive de véhicule de l'armée allemande parles bombes de l'aviation américaine qui fut qualifié de bataille de Go(e)gnies-Chaussée.

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Histoire de Bougnies (info:http://www.quevy.be/fr/index.php )

L’église est de style ogival et date de la fin du XVIe siècle ; les vitraux du chœur attirent l’attention ; les fonts baptismaux remarquables datent de 1521.
Bien que l’on ait mis à jour à Bougnies divers vestiges romains (au lieu-dit Loberval), il nous faut attendre le XIIe siècle pour en savoir davantage sur cette petite localité située non loin de l’ancienne chaussée romaine allant de Bavai à Utrecht (dite Chaussée Brunehaut). Ce village connut à plusieurs reprises les pillages et les ravages inhérents aux guerres qui ensanglantèrent autrefois le Hainaut (1433 : passage des troupes de Mathieu d’Hermière ; 1554 et 1635 : dévastation commises par troupes françaises).
La seigneurie principale était composée de divers fiefs (neuf au Xve siècle qui dépendaient : deux de la seigneurie de Louvignies-lez-Bavay, un de l’abbaye bénédictine de Saint Denis en Broqueroie, cinq de la terre d’Engien et un de la seigneurie de Warelles) ; elle appartint successivement aux de Buignies (XIIIe s.) aux de Faureu (1311), à Nicolas dou Petit Rues (1325), aux de le Porte à Chef (vers 1350), au de Hon ( 1391), aux de Le Loge (1437), au du oncheau (1511), aux Henot (1589) et aux de Biseau de Bougnies (1770) qui la conservèrent jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.
A côté de cette seigneurie, il y avait aussi celle de Warelles (qui s’étendait sur Quévy et Bougnies), les fiefs de Fieureu, du Brillon (relevant de la seigneurie de la Bassée à Eugie), du Bosqueau (relevant au Xve siècle de la seigneurie de Sars-la-Bruyère), de Grousage (relevant du comte de Hainaut) et les possesions foncières des abbaye de Saint Denis en Broqueroie (1120-1127, 1183 et XVIIIe sicèle), de Ghislenghien (1507 et 1537), de Crespin, et des chapitres de Saint Germain et de Sainte Waudru de Mons.
Il n’y avait à Bougnies pour les besoins du culte qu’une simple chapelle ; à la collation de l’abbaye de Crespin ; en 1842, elle devint paroisse annexe desservie par le curé d’Asquillies. Quand aux dîmes, elles revenaient en partage aux abbayes de Crespin, d’Hautmont, au curé et à l’hôpital de Saint-Ladre de Mons.
Bougnies possédait également une maladrerie (léproserie) située au lieu-dit « Les Préelles ».

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Wednesday, November 01, 2006






Des photos de la fête du patrimoines de Bougnies:

  1. Ballade en chanson
  2. Représentation au thêatre de Verdure
  3. Chorale.

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