Monday, November 13, 2006

Histoire de Bougnies (info:http://www.quevy.be/fr/index.php )

L’église est de style ogival et date de la fin du XVIe siècle ; les vitraux du chœur attirent l’attention ; les fonts baptismaux remarquables datent de 1521.
Bien que l’on ait mis à jour à Bougnies divers vestiges romains (au lieu-dit Loberval), il nous faut attendre le XIIe siècle pour en savoir davantage sur cette petite localité située non loin de l’ancienne chaussée romaine allant de Bavai à Utrecht (dite Chaussée Brunehaut). Ce village connut à plusieurs reprises les pillages et les ravages inhérents aux guerres qui ensanglantèrent autrefois le Hainaut (1433 : passage des troupes de Mathieu d’Hermière ; 1554 et 1635 : dévastation commises par troupes françaises).
La seigneurie principale était composée de divers fiefs (neuf au Xve siècle qui dépendaient : deux de la seigneurie de Louvignies-lez-Bavay, un de l’abbaye bénédictine de Saint Denis en Broqueroie, cinq de la terre d’Engien et un de la seigneurie de Warelles) ; elle appartint successivement aux de Buignies (XIIIe s.) aux de Faureu (1311), à Nicolas dou Petit Rues (1325), aux de le Porte à Chef (vers 1350), au de Hon ( 1391), aux de Le Loge (1437), au du oncheau (1511), aux Henot (1589) et aux de Biseau de Bougnies (1770) qui la conservèrent jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.
A côté de cette seigneurie, il y avait aussi celle de Warelles (qui s’étendait sur Quévy et Bougnies), les fiefs de Fieureu, du Brillon (relevant de la seigneurie de la Bassée à Eugie), du Bosqueau (relevant au Xve siècle de la seigneurie de Sars-la-Bruyère), de Grousage (relevant du comte de Hainaut) et les possesions foncières des abbaye de Saint Denis en Broqueroie (1120-1127, 1183 et XVIIIe sicèle), de Ghislenghien (1507 et 1537), de Crespin, et des chapitres de Saint Germain et de Sainte Waudru de Mons.
Il n’y avait à Bougnies pour les besoins du culte qu’une simple chapelle ; à la collation de l’abbaye de Crespin ; en 1842, elle devint paroisse annexe desservie par le curé d’Asquillies. Quand aux dîmes, elles revenaient en partage aux abbayes de Crespin, d’Hautmont, au curé et à l’hôpital de Saint-Ladre de Mons.
Bougnies possédait également une maladrerie (léproserie) située au lieu-dit « Les Préelles ».

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